Caché à Mennecy dans l’Essonne, le jeune prince du rap Luv Resval passe le début de sa carrière à expérimenter différentes techniques musicales, sans vraiment prendre conscience de l’intégralité́ de ses pouvoirs. Fluidité́ des paroles et refrains mélodieux ; ambiances atmosphériques, flows électriques, mélancolie noire, Luv Resval travaille dur et devient apte à bâtir toute forme de rap pour enchanter son public.

De la banlieue parisienne à l’Etoile Noire, le jeune prince a fait du chemin, de couplet en refrain, il a pris du galon et a ressenti l’appel vers une voie supérieure. Un travail acharné pour maitriser ses pouvoirs musicaux, il peut à présent montrer à son public la direction vers ce qu’il l’a happé. Voici un album-double, travaillé et attendu depuis deux ans.

Inspiré par les placements des meilleurs techniciens français tels que Nekfeu, Ninho ou Alpha Wann en y ajoutant un coté mélodique et vaporeux venant de Laylow, ou encore Young Thug et Asap Rocky pour ses influences outre-Atlantique.

Luv a perfectionné ses techniques au contact du plus grand producteur français, Kore, Manager du Label AWA, pour produire une œuvre double qui parle aux jeunes en recherche de mélodies et de débit.

C’est à Clamart, dans le sud du 92, que naît et grandit SDM. Dès sa naissance, c’est la rumba congolaise qui le berce, cette musique qui exalte ses origines. Le rap français, il le découvre au collège, lorsque l’un de ses amis d’enfance lui fait découvrir l’album Ouest Side de Booba. Dès lors, il commence à prendre goût au freestyle qu’il pratique avec les proches de son quartier de la Cité des 3F ; parmi eux, on trouve PLK, avec lequel il fait ses premières armes au micro. Par la suite, il développe son univers à travers nombre de clips et freestyles sur Youtube : un monde musical qui transpire son intense vécu dans la rue. Comme un signe du destin, c’est son duo « Jack Fuego » avec PLK sorti en début d’année, qui propulsera SDM sur le devant de la scène. L’histoire est déjà belle, mais elle ne s’arrête pas là. Remarqué par celui qui lui a inoculé le virus du rap, BOOBA partage sur ses réseaux l’énergie hors normes de SDM sur « Rule Number Five ». Puis, le DUC le prend sous son aile et lui propose de signer sur son label 7Corp/92i ; « Booba m’a fait un honneur. Je n’aurais jamais imaginé ça dans ma vie », confie l’artiste. Leur alliance est créée et se matérialise très vite avec le titre de SDM feat. BOOBA « La Zone ». Les portes du succès sont grandes ouvertes : puissance vocale, froideur « lyricale » et flow chirurgical, SDM offre aussi bien des couplets forts que des refrains entêtants. Son talent, il le doit à la rue, : « Je ne raconte que ce que je connais, que ce que j’ai vu et vécu en traînant dehors. C’est la rue qui me porte et m’inspire quand j’écris, l’amour de la musique aussi », en témoigne son morceau « À l’affût ».

L’univers de Chanceko est comme une fenêtre ouverte sur le monde, de laquelle on retrace l’itinéraire d’un artiste curieux et en mouvement constant. On part de sa Centrafrique natale, que ses parents quittent en réfugiés politique, pour aller jusqu’en Seine-et-Marne, département qu’il écume de villes en quartiers, et finir au coeur de la capitale, là où il se trouve un nouveau foyer artistique entouré de jeunes talents comme Some-1ne, Shabzbeatz ou 99. Artistique, son foyer familial l’était déjà : entre le père et ses disques de rumba et de coupé-décalé, la mère ayant chanté dans des chorales, et le frère musicien qui l’initie à la l’enregistrement et la composition dès l’âge de 10 ans, Chancelin est un enfant du son. Rappeur, topliner et producteur, le « Malaboy » étire sa palette sur tous les aspects de son art, précis et méticuleux. Sa musique optimiste et pleine d’attitude est un rodéo d’émotions, au sein duquel même les notes les plus mélancoliques sont enveloppées par des cuivres chaleureux et des rythmiques entraînantes. En ça, elle est porteuse d’un message inspirant, comme pour inciter celui qui l’écoute à toujours entrevoir la lumière au bout du tunnel.