Le 19 mars prochain, alors que nous serons encore dans la joie de retrouver les concerts debout au Plan, c’est une icône historique de votre salle qui se produira ; Little Bob Blues Bastards ! Le blues rock à l’état pur reprendra ses quartiers sur la scène de La Grande Salle avec en ouverture Fuzzy Vox ! Bref, ça va envoyer du RIFF !
Cette soirée sera donnée à l’occasion de la sortie du livre du Rissois François Roy (co-organisateur entre autre du Yamaha Drums Show au Plan) intitulé « Le Rigodon D’honneur », suivi d’un documentaire de 60 pages sur Le Plan « Rue Rory Gallagher » à Ris Orangis.
Amenez votre perfecto !

Né le 10 mai 1945 à Alexandrie en Italie, Roberto Piazza dit « Little Bob » est le fils d’un anarchiste du nord de l’Italie en pleine époque mussolinienne. Little Bob arrive au Havre en 1958 et y réside toujours.

Little Bob est chanteur au sein du groupe de rock français Little Bob Story fondé en 1974. Le premier single Don’t let me be misunderstood sort un an plus tard et le premier album, High Time, sort en 1976. Le groupe rencontre le succès au Royaume-Uni et participe aux deux éditions du Festival punk de Mont-de-Marsan en 1976 et 1977, avec entre autres Bijou, The Damned, The Clash, etc. En presque 30 ans le groupe a sorti 25 albums.

Fuzzy Vox est un groupe de garage rock / rock’n roll formé à Joinville-le-Pont en 2011. Ayant donné plus de 300 concerts depuis 2012, le groupe sort son premier album On Heat, en février 2014. Totalement auto-géré, le groupe développe sa carrière de façon indépendante.
Les trois membres du groupes se rencontrent au bar La Bonne Ambiance de Saint-Maur des Fossés en jouant une chanson de The Sonics. Très influencé par le garage rock des années 1960, le pub rock énergique de Dr Feelgood et des groupes récents comme The Raconteurs ou Supergrass, le groupe chante en anglais et il sort deux EP en 2012 : Off The Beaten Track et Technicolor. Après avoir fait ses marques dans quelques bars Parisiens, le power-trio achète un van et se met à tourner abondamment en France, Allemagne, Belgique, Italie et Espagne, Suède, Danemark.

Le groupe décrit sa musique de la façon suivante : « American sound, British handcraft, French class ». Il défend fièrement son origine Joinvillaise et ne manque pas de le rappeler à chaque concert, même si le public n’est pas francophone…

Nous sommes en 1990, Fernand, jeune inspecteur du fisc sans fantaisie, a de vagues souvenirs de son père musicien, parti pour des horizons plus respectueux de son art alors que son fils était âgé d’à peine huit ans.
Un événement inattendu va conduire Fernand à s’intéresser enfin à la musique et faire resurgir ce qui était enfoui au plus profond de lui. Rapidement il saisit l’opportunité de contrôler un des artistes les plus en vue de la scène musicale. L’artiste sincère et humaniste décèle derrière la rigueur affichée du jeune homme, une sensibilité et des valeurs qu’il va contribuer à révéler.

Le rigodon d’honneur, une des marches napoléoniennes les plus célèbres, symbolise ici la manière dont la musique peut faire avancer en rythme, plus vite, plus longtemps et changer ainsi profondément l’itinéraire d’une vie.

Ce roman est truffé de références musicales que le lecteur aura plaisir à découvrir ou redécouvrir

En supplément, Rue Rory Gallagher, retrace quelques épisodes de l’histoire d’une salle de rock mythique da la banlieue : Le Plan à Ris-Orangis. Little Bob inaugura le lieu le 7 décembre 1984, devenant en quelque sorte son parrain. Il s’y produira fréquemment et sera invité quand quelques mois après le passage de Rory Gallagher au plan pour son ultime concert, il fut décidé de rebaptiser la rue où se situe La salle, en novembre 1995

« Merci de mettre en lumière quelques albums injustement oubliés par l’histoire du rock » Philippe Segare

« On retrouve une époque sans réseaux sociaux, ou l’on prenait le temps de réfléchir et de se relire avant de s’exprimer, sa fèe du bien ! »  @_sweetJe2nyfer

« Merci Pour ce joli roman, sans meurtre ni drame, ou tout n’est que bienveillance » Gérard Gentil

François Roy est né à Juvisy en 1962. Après une jeunesse studieuse et sportive, il va consacrer l’ensemble sa carrière professionnelle a la musique au sein du premier fabricant mondial d’instruments. Son métier lui fera rencontrer des musiciens fantastiques, lors des centaines de concerts auxquels il a pu assister Sa passion l’a conduit à s’engager bénévolement, d’abord comme président du Plan à Ris- Orangis, puis comme Vice-président de la Chambre syndicale de la facture instrumentale. A défaut d’être batteur, il joue de la batterie et a sévi dans des groupes aussi obscurs que sympathiques : « Les chaussettes sales », « Vie d’ange », « King Lear », et « Riva ». En 2020 il partage sa vie entre Ris et Le Havre, deux bastions du rock, et écrit pendant le confinement « le rigodon d’honneur », son premier roman