BERTRAND BELIN

BERTRAND BELIN + 1ère Partie : ALYSCE

SAMEDI 14 JANVIER 2023

Lieu : Grande Salle
Genre : Pop
Tarifs : 18-22-24€
Horaire : 20h00

BERTRAND BELIN

Libre, Bertrand Belin l’est résolument et depuis toujours. Le crooner français refuse tous les dictats ou autres banalités actuelles et continue de nous livrer ses mots tels des cadavres exquis, portés par une voix sans pareil. À l’écoute de « Que Dalle Tout », premier extrait de « Tambour vision », son 5ème album, on comprend très vite que Bertrand Belin aime se faire s’entrechoquer autant les mots que les esthétiques musicales. Cette fois, avec la complicité de Thibault Frisoni, collectionneur de synthétiseurs et producteur éclairé, les compositions se nappent tout en contraste de synthétique, comme pour feindre l’allégresse au travers d’un spleen assumé, à la manière des Joy Division et autres Talking Heads en leur époque, appelant à une danse aussi suave que sombre. Une chose est certaine, Bertrand Belin, en digne héritier, continue d’explorer les contrées de la chanson française, tout comme Gainsbourg et Bashung avant lui.

ALYSCE

Avec son père guitariste de jazz, Alice Ducoin commence la guitare dès l’enfance Cité Curial à Paris où elle grandit. Elle fréquente, se passionne très vite pour Jeff Buckley ou Joni Mitchell, Barbara ou Léo Ferré. Elle écrit ses premières chansons. Passe ses prix. Joue Bach, Villa Lobos, Takemitsu, écoute Sarah Vaughan et du blues. Diplômée en guitare au Pôle Supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt et en musicologie à la Sorbonne, récompensée dans plusieurs concours de guitare elle s’éprend de Bjork et Radiohead. En 2017,elle sort un premier EP « Désir de Révolte » – soutenu par Arcadi Ile de France, Le Plan, la Halle du Rock, le RIF – hommage aux adolescents qui se rebellent, et deviennent des vieux pas tout à fait sages. Ses compositions, influencées par sa culture de guitariste classique intriguent déjà les professionnels qui lui décernent le Trophée France Bleu en 2017, l’invitent en Finale du prix Moustaki 2017 ou la font lauréate du Grand Zebrock 2019…

En 2021, forte de ces premières reconnaissances professionnelles Alice se lance dans la réalisation d »un premier album. Désireuse de s’émanciper de sa formation classique ou d’ombres tutélaires, elle choisit d’en confier la réalisation à David Lewis. Fondateur de Paris combo, musicien classique ayant flirté avec le jazz ou la pop, David est aussi un fidèle compagnon musical de la famille. Et puis qui de mieux qu’un Lewis pour permettre à Alice d’accoucher ALYSCE et d’un album en forme de coming out. Un album dans lequel l’amour ressemble à une ultime bouffée d’oxygène. Celle qui nous rattache à la vie et donc à soi-même, à la liberté d’être soi. «Je voudrais chanter comme Barbara si elle avait aimé Ben Harper »