Dès son plus jeune âge, Robyn Bennett se lance dans l’apprentissage de la musique et de la danse. Elle découvre le monde du jazz et du classique alors qu’elle n’a que trois ans, s’initie au piano à l’âge de 6 ans et à la trompette à l’âge de 10 ans. Très vite, elle se découvre une passion pour le chant et participe à différentes chorales. Ses influences sont multiples : Frank Sinatra, Michael Jackson, Ray Charles, Billie Holiday ou encore Harry Connick Jr.

              Adolescente, elle se tourne vers les comédies musicales et se produit dans « West Side Story », « Carousel » ou encore « South Pacific » puis intègre la New York University pour  étudier l’art de la comédie musicale pendant 2 ans. Elle poursuit ensuite au  Vassar College où elle obtient un « Bachelor of Arts » en 2001 et termine ses études par une maîtrise en littérature française décrochée à la Sorbonne en 2003.

« Je crois que dans une autre vie, je devais être française. Je me suis immédiatement sentie chez moi à Paris.»  Robyn 

              En 2006, son amour pour la France la pousse à venir s’installer définitivement à Paris ou elle intègre la troupe de la comédie musicale Cabaret mise en scène par Sam Mendès. C’est là, sur la scène et dans les coulisses des Folies Bergères que la jeune chanteuse rencontre le tromboniste de jazz Ben van Hille. L’alchimie est immédiate, ils ne se lâcheront plus.

              Après deux albums de standards Bang Bang (2009) et Live Until You Die (2011),  ils enregistrent un premier album de compositions originales : The Wait (2013). Mix de  blues, funk, country et jazz,  cet opus rencontre un franc succès et contribue véritablement à installer Robyn dans la « cour des grandes ». The Song Is You (2016) en sera la confirmation. Eté 2019, Robyn se retire à Algiers Point, l’un des plus vieux quartier de la Nouvelle-Orleans, pour écrire et composer un nouvel opus. Imprégné de l’âme de Big Easy, Glow (2019) sera enregistré et produit à Paris neuf mois plus tard. Robyn y impose sa signature jazz mâtinée de soul, le tout servi par une voix d’exception et des titres tous plus accrocheurs les uns que les autres.

* C’est l’histoire d’une descente ancestrale. Celle d’Ulysse vers le royaume des morts. Celle de l’oracle vers son intuition. La longue descente vers l’obscurité intérieure, ces régions peuplées de réminiscences et aux territoires encore inexplorés.

l’EP Tiresias évoque la Nekuia, ce rituel sacrificiel dans lequel Ulysse fait remonter de chez les morts le devin Tiresias, par le biais de narcotiques, de transe, d’errance en des labyrinthes souterrains et de sacrifices.

Ce concept album, alternant entre rock industriel, musiques contemporaines, orientales et anciennes, transes orgiaques et psychédélisme navigue dans des eaux d’une sensualité troublante. Le titre éponyme, de 20 minutes, renoue, de par son temps étiré, avec la tradition du space-rock floydien. Le quatuor y est au complet mais invite un choeur rappelant le Lux Aeterna de Ligeti, des instruments méditerranéens tels que le Saz ou le Santur, ainsi que des percussions afro-cubaines sur son climax proto-chamanique. Un voyage où passé, présent et avenir se mêlent et se confondent.